Le territoire des Rapides-du-Cheval-Blanc est un milieu naturel très riche en biodiversité et caractérisé par un environnement marqué par la présence de l’eau et des milieux humides. Au fil du temps, il a vu disparaître des espaces naturels pour être envahi par de nouveaux développements résidentiels de forte densité. Le concept repose sur l’application des principes reconnus par la politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels (PPMVMN), avec une intervention minimale et un minimal impact sur le sol, tout en permettant l’accessibilité aux citoyens.
L’objectif du projet est de permettre l’accès aux berges tout en respectant l’aspect écologique à préserver. La promenade Saint-Barthélemy est ponctuée de paysages diversifiés pour offrir différentes expériences aux promeneurs et aux cyclistes. Le parcours bordant la zone agricole ajoute un attrait hivernal supplémentaire pour les gens de la région et ceux qui visitent les berges lors de la pêche sur la glace. La promenade traverse sur pilotis les boisés marécageux. Les tours d’observation sont situées le long pour offrir des vues spectaculaires.
La place de la Laurentienne est un lieu de rassemblement pour les étudiants de l’Université de Montréal. Le système traditionnel d’évacuation des eaux pluviales est probablement responsable de l’état actuel de la place. En analysant les caractéristiques particulières et les écoulements des eaux pluviales du site, le projet consiste à aménager deux aires de biorétention. Les eaux pluviales seront filtrées de sédiments et de contaminants avant d’être retournées au réseau de drainage.
Le site Meadowbrook était une propriété de la compagnie privée « Canadian Pacific » depuis 1917. Il est réparti dans l’arrondissement de Côte-Saint-Luc-Hampstead, de Montréal-Ouest et de Lachine. La rivière Saint-Pierre traversant le site recueille non seulement l’eau du site, mais également les eaux pluviales et domestiques des quartiers en amont. En effet, les polluants continuent de s’accumuler dans cette rivière. Le projet consiste à aménager en parallèle à la rivière un marais filtrant à cinq niveaux. Les eaux usées seront traitées et rejetées par la suite dans la rivière.
L’esplanade est immense de 380 000 pieds carrés. Elle se situe au pied du stade olympique à Montréal. Le projet consiste à réinventée une entrée ouverte avec un miroir d’eau qui reflétant le ciel et la structure architecturale unique du stade olympique. Aussi, la mise en place d’une plateforme surélevée au milieu de la place pour permettre l’animation les jours normaux par des jets d’eau, avec la possibilité de la convertir en scène durant les jours d’événements.